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PISTES DESSINEES PAR RICHARD CARTER

La Plaine du Putois a accueilli des courses hippiques dès 1876. La vocation du site s'est imposée grâce à la détermination de hautes personnalités, représentant respectivement le Turf de l’époque (Comte FOY), la "Gentry" locale (Marquis de l'AIGLE) et les édiles municipaux (M. Robert FOURNIER-SARLOVEZE), tous très engagés dans les premières instances fondatrices des courses à Compiègne. Pour le dessin des pistes, la contribution du célèbre Richard CARTER, de la dynastie des grands entraîneurs britanniques, installés à Compiègne et à Chantilly, fut très précieuse.

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1891 : LA LOI SUR LE MONOPOLE DU PARI MUTUEL ET LA CREATION DE LA SOCIETE DES COURSES DE COMPIEGNE

1891 constitue une date historique pour le devenir des courses en France, la Loi instituant le cadre juridique du pari mutuel, seule forme de jeu autorisée sur le territoire et qui allait soutenir l'essor naissant du turf sur l'hexagone.
La nouvelle Société, lancée sur un capital de 10.000 francs héritait du cadre grandiose de l'hippodrome du Putois, à l'orée de la forêt et au voisinage direct du Grand Parc, théâtre de verdure qui avait immédiatement acquis une grande popularité, grâce à la grande vogue mondaine et sportive de la belle époque où Compiègne accueillait la Cour, ses fastes, ses fêtes et ses chasses impériales.

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FIGURES EMBLEMATIQUES DU TURF NAISSANT EN FRANCE

En cette fin du XIX siècle, le centre d'entraînement de Chantilly, commençait tout juste à être opérationnel. Une activité "pur-sang" particulièrement dense s'était préalablement fixée aux alentours de Compiègne, à La Croix Saint-Ouen et Royallieu. Le légendaire Gladiateur avait effectué ses tout premiers galops à Compiègne, sous les soins de Charles PRATT, entraîneur installé à Royallieu au service du Comte de LAGRANGE, avant que le poulain ne soit envoyé à Newmarket chez Tom JENNINGS (gendre de Richard CARTER) et y prépare ses exploits, et notamment son triomphe dans le Derby d'Epsom.
Aux portes de la Forêt, s'était aussi installée la très puissante écurie d'Edmond BLANC (avant qu'il ne bâtisse son centre privé de la Fouilleuse, devenu l'actuel hippodrome de Saint-Cloud).

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Autres casaques de tout premier plan à avoir privilégié le site du Putois : celles de Jean PRAT et de Maurice EPHRUSSI, mais aussi les prestigieuses couleurs d'Henri DELAMARRE et du Comte de BERTEUX, qui étaient confiées sur place au Baron FOY (fils du Comte FOY, Fondateur des Courses de Compiègne), éminent cavalier, entraîneur et propriétaire, qui, à la fin de sa carrière, parvint au siège suprême de la Présidence de la Société d'Encouragement.

Compiègne s'enorgueillissait également des exploits de deux Gentlemen locaux entrés dans la légende du Steeple-Chasing naissant, Gaston de LA MOTTE (figure historique de l'obstacle en France grâce à son champion Franc Picard, qui fût le premier français lauréat sur les "fences" anglais) et le romanesque sportsman Etienne BALSAN, chevalier servant d'une certaine Coco CHANEL, qui y entraînera entre autres la célèbre Cantinière, qu'il mènera personnellement à la victoire en 1904 dans le Prix Montgomery.

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Si les centres d'entraînements privés de Compiègne et des alentours ont disparu progressivement, se repliant vers les installations de Chantilly, les pistes de l'hippodrome de Compiègne n'ont cessé d'être utilisées régulièrement par quelques-uns des plus grands professionnels cantiliens, fidèles à la pratique des "galops spéciaux" sur l’hippodrome du Putois.

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COMPIEGNE AUX TROIS DISCIPLINES

Plat, Obstacle, Trot : Compiègne tient à cette pluridisciplinarité qui, dans son contexte de voisinage immédiat avec les hippodromes de la région parisienne, diversifie le spectacle offert à un public manifestement attaché à ces variations de disciplines sur la piste.
Autre tradition, fidèlement sauvegardée par Compiègne : la place des courses réservées aux amateurs, Gentlemen et Cavalières.
L'amateurisme, hier comme aujourd'hui, a fourni à l'Institution des Courses un très grand nombre de personnalités connues et déterminantes dans leur implication "pour la bonne cause" - celle qui associe courses et sport - : Présidents de Sociétés, Commissaires, cadres, bénévoles... Il a fait éclore aussi de multiples vocations de propriétaires, d'éleveurs, d'entraîneurs...


Ce n'est qu'une illustration de cette étonnante grande tradition sportive et hippique, qui s'est épanouie à Compiègne, où cohabitent courses, attelages, sports équestres et vénerie, entre l'Hippodrome du Putois, le Stade Equestre du Grand Parc, le Palais Impérial et la forêt.

 

LA TOUCHE ANGLO-NORMANDE

Un choix architectural ancien dote l'hippodrome de la ravissante touche "anglo-normande" de ses installations, avec des bâtiments à colombages. Le Pavillon des Balances, à la chaleureuse hospitalité, participe à cette place "à part" qu'occupe Compiègne dans le cœur des turfistes et des acteurs des courses.

 

LA TRANSFORMATION

En 2000, sous la présidence du Baron Armand de Coulange, la Société des Courses de Compiègne quitte Paris pour installer son siège sur son hippodrome après y avoir fait d’importants travaux d’agrandissements et de rénovation des bâtiments.


En 2007, sous la présidence de Monsieur Antoine Gilibert, plusieurs chantiers importants sont mis en œuvre : une nouvelle cour de 25 boxes (portant ainsi la capacité d’accueil à 130 chevaux) comportant un service vétérinaire modernisé ; une infirmerie rénovée et agrandie ainsi qu'un nouveau rond de présentation.

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En 2010, la Société des Courses de Compiègne procède à l'achat du site jusqu'alors propriété de l'Office National des Forêts et opère la première tranche de travaux des pistes en créant une piste dédiée aux courses de haies afin de soulager la piste de plat de ses haies mobiles.

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C'est ce changement essentiel qui a permis 10 ans plus tard, en 2017, sur décision de France galop, qu'une grande majorité des réunions d'obstacles d'Enghien soit transférée sur l'hippodrome de Compiègne.

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Ce transfert qui a nécessité d’importants travaux d'agrandissements des pistes et de modification des obstacles et des parcours a fait de l’hippodrome de Compiègne un pôle de référence majeur pour l'obstacle français.

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